Tout le monde a déjà vu ces fameuses torchères géantes sur les sites d’extraction de pétrole. Mais à une échelle plus réduite, cette pratique concerne aussi les résidus de gaz présents dans les réservoirs des véhicules roulant au gaz naturel ou GPL.
Pourquoi brûler
ces résidus de gaz ?
Lorsqu'on extrait du pétrole, celui-ci remonte à la surface accompagné d'eau et de gaz (méthane). Plutôt que de rejeter le méthane directement dans l'atmosphère, on préfère le brûler et rejeter après combustion "uniquement" du CO2, un gaz moins nocif pour la couche d'ozone. C'est déjà bien, mais on pourrait faire beaucoup mieux ! Le problème, c'est que dans le cas des sites d’extraction de pétrole, on manque souvent d’infrastructures de traitement et de moyens de transport du gaz qui permettraient de le stocker et de le commercialiser. Dans le cas des véhicules roulant au gaz naturel, on utilise cette pratique pour vider et inerter les réservoirs afin de pouvoir intervenir ensuite en toute sécurité.
Des solutions alternatives
Si la réglementation n’interdit pas encore le torchage du gaz, des solutions techniques bien plus écologiques et économiques émergent. Il s’agit notamment de capter et de valoriser le surplus de gaz qui s’échappe des grandes installations pétrolières.Il est de plus en plus souvent directement réinjecté dans le gisement ou utilisé in situ comme source d'énergie. Pour les véhicules roulant au gaz naturel, des équipements permettent aujourd’hui de transférer le contenu d’un réservoir à un autre très simplement.