Appelé aussi biogaz, le gaz vert tend à se développer en France mais aussi à travers le monde. Et si c’était elle, l’énergie renouvelable de demain ?
Qu’est-ce que le gaz vert ?
Le gaz vert est un biogaz issu de la fermentation de déchets organiques selon un processus appelé méthanisation. Il se compose de gaz carbonique inerte, de méthane, de sulfure d’hydrogène, d’eau et d’impuretés diverses. Il permet de valoriser les déchets organiques. Restes de repas, lisier, fumier, graisses animales… Les déchets utilisés proviennent essentiellement de l’agriculture, de la restauration collective, de l’industrie agroalimentaire et des stations d’épuration.
De multiples utilisations
Le biogaz rejoint la liste des énergies renouvelables, aux côtés du solaire, de l’hydroélectricité, de la géothermie ou encore de l’éolien. Il couvre d’ores et déjà de couvrir une partie des besoins en gaz de la planète. Il permet la production d’électricité dans un moteur à gaz, le chauffage dans des serres à gaz ou encore l’alimentation en carburant pour des véhicules roulant au gaz. Transformé en biométhane, le biogaz peut être utilisé comme carburant. On parle alors de Bio-GNV.
Quel avenir
pour le biogaz ?
On l’a dit, le gaz vert se développe en France et ailleurs. Et ce n’est pas près de s’arrêter. En effet, d’après la loi n°2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte, l’État s’est fixé 1 objectif : 10 % du gaz consommé devra être d’origine renouvelable à l’horizon 2030.